Claude Villereau nous a quitté

Du grand livre de 60 ans de l’Afref, Claude Villereau a écrit de nombreuses pages par son engagement pour notre association et pour la formation continue en général. Nous pleurons aujourd’hui sa disparition.

Cher(e)s ami(e)s,

Claude Villereau, délégué général pendant 12 ans, nous a quitté brutalement dimanche 15 janvier.

Bien plus qu’un délégué général, Claude était un ami et cette perte nous bouleverse. Claude était un homme de cœur, un humaniste qui a consacré toute sa vie à l’éducation et la formation. C’était aussi un homme au caractère bien trempé, un tantinet rebelle, mais qui avait le souci de l’autre. Et pour lui, donner du sens à la formation, c’est ce qu’il a fait toute sa vie.

Nous sommes nombreux, aujourd’hui, à pleurer sa perte.

J’ai eu la chance et le bonheur de le côtoyer 7 ans durant. Au-delà de son engagement au service de l’Afref, j’ai pu apprécier sa grande culture. Il aimait la musique, qu’elle soit classique ou de jazz. Il aimait la lecture et chez lui trainait toujours un livre ouvert. Il aimait l’art contemporain et m’a fait ainsi découvrir un univers que je connaissais mal. Il aimait la photo et son œil aiguisé savait découvrir la beauté en tout.

J’adresse toutes mes condoléances à ses enfants, à sa famille, au nom de l’Afref et en mon nom.

René Bagorski, président de l’Afref.


Les réactions à sa disparition témoignent de la place qu’occupait Claude dans le microcosme de la formation continue…

« Attentif, exigeant et anti-langue de bois, il aimait la précision des mots et des idées. En incarnant la continuité de l’Afref au fil des ans, il a grandement contribué à l’image d’un lieu où la mémoire et l’histoire éclairent l’actualité vive pour nourrir des débats experts et démocratiques sur la formation professionnelle. »

« Dans sa fonction à l’Afref, j’ai apprécié depuis le début, et à chaque participation que j’ai eu aux travaux de l’association, sa disponibilité, son efficacité, sa capacité à régler les problèmes de tous ordres pour que les activités se passent bien et que d’autres que lui puissent se mettre en avant. Car sa discrétion est peut-être ce qui m’a le plus frappé chez lui, car en tant que professionnel compétent et engagé, il avait aussi beaucoup de choses à dire, mais il préférait se mettre en retrait et laisser la parole à d’autres. »

« Claude Villereau va laisser un grand vide dans le monde de la formation. C’était un homme passionné de formation et qui a beaucoup apporté à la réflexion pédagogique tout au long de sa carrière professionnelle et durant ces années au sein de l’Afref. »


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